Formation à distance

Volume horaire : 24 h
Organisation : CMTD/distanciel
MCC ou évaluation : Contrôle continu (CC)
Intervenant : Emmanuel De Solère Stintzy – ESJ Lille

Objectifs :

A quoi servent les médias ? A offrir aux publicitaires du “temps de cerveau humain disponible”, selon la formule de Patrick Le Lay, alors PDG de la chaîne de télévision française TF1 ? A “informer, cultiver, distraire”, selon le triptyque défendu par Hervé Bourges ancien président de France Télévisions, et emprunté à la charte royale britannique de la BBC ? A enrichir les propriétaires et faire vivre les salariés, selon la définition de toute entreprise ? Ou alors, les médias sont-ils d’abord et avant tout des médiateurs, entre l’information (leurs sources sur le terrain) et leurs lecteurs, auditeurs, téléspectateurs ?

Tout naturellement créés, dès les origines, pour satisfaire “le besoin de savoir”, les médias sont en effet, en principe, au service du public. Ils veillent ainsi presque jalousement au bon fonctionnement de la société. Dans son ouvrage de base (La déontologie des médias, Que sais-je ?, voir Bibliographie), le regretté professeur français Claude-Jean Bertrand, attribue six fonctions  principales aux médias. La première : “observer le milieu environnant”. La dernière : “faire acheter”… (voir Annexes)

De son côté, la commission Hutchins (du nom du recteur de l’Université de Chicago), aux USA en 1947, assigne quatre fonctions à la responsabilité sociale des médias, dont il n’y a aujourd’hui encore rien à retrancher :

– fournir un compte rendu véridique et complet des événements, ainsi que du contexte qui leur donne sens

– servir de lieu d’échange des commentaires et des critiques

– présenter et expliquer les objectifs et les valeurs de la société

– in fine, permettre au public de “bien comprendre ce qui se passe”.

En tant qu’individu, le journaliste est appelé, selon la définition historique de l’Unesco de 1983, à être le gardien de « la réalité objective ». Dressons donc ensemble l’inventaire des libertés et des rôles respectifs du journaliste et du citoyen pour conclure sur les “vertus” de la posture journalistique appropriée à ces fonctions.

Volume horaire : 24 h
Organisation : CMTD/distanciel
MCC ou évaluation : Contrôle continu (CC)
Intervenant : Emmanuel De Solère Stintzy – ESJ Lille

Objectifs :

A quoi servent les médias ? A offrir aux publicitaires du “temps de cerveau humain disponible”, selon la formule de Patrick Le Lay, alors PDG de la chaîne de télévision française TF1 ? A “informer, cultiver, distraire”, selon le triptyque défendu par Hervé Bourges ancien président de France Télévisions, et emprunté à la charte royale britannique de la BBC ? A enrichir les propriétaires et faire vivre les salariés, selon la définition de toute entreprise ? Ou alors, les médias sont-ils d’abord et avant tout des médiateurs, entre l’information (leurs sources sur le terrain) et leurs lecteurs, auditeurs, téléspectateurs ?

Tout naturellement créés, dès les origines, pour satisfaire “le besoin de savoir”, les médias sont en effet, en principe, au service du public. Ils veillent ainsi presque jalousement au bon fonctionnement de la société. Dans son ouvrage de base (La déontologie des médias, Que sais-je ?, voir Bibliographie), le regretté professeur français Claude-Jean Bertrand, attribue six fonctions  principales aux médias. La première : “observer le milieu environnant”. La dernière : “faire acheter”… (voir Annexes)

De son côté, la commission Hutchins (du nom du recteur de l’Université de Chicago), aux USA en 1947, assigne quatre fonctions à la responsabilité sociale des médias, dont il n’y a aujourd’hui encore rien à retrancher :

– fournir un compte rendu véridique et complet des événements, ainsi que du contexte qui leur donne sens

– servir de lieu d’échange des commentaires et des critiques

– présenter et expliquer les objectifs et les valeurs de la société

– in fine, permettre au public de “bien comprendre ce qui se passe”.

En tant qu’individu, le journaliste est appelé, selon la définition historique de l’Unesco de 1983, à être le gardien de « la réalité objective ». Dressons donc ensemble l’inventaire des libertés et des rôles respectifs du journaliste et du citoyen pour conclure sur les “vertus” de la posture journalistique appropriée à ces fonctions.